| | [0/1] someday we will foresee obstacles | |
| Auteur | Message |
---|
Evie Callaghan
Posts : 143 Pseudo : a girl has no name. Id card : alicia vikander, balaclava. Multinicks : lloyd perfect sterling. Inscription : 15/11/2016 Civil status : in a relationship (sort of). Job|Studies + $ : ex-war reporter, wedding photographer $$$. Playlist : hallejullah (jeff buckley), perfect day (lou reed), wild world (cat stevens), people are strange (the doors), a whiter shade of pale (procul harum), bohemian rhapsody (queen), life on mars (david bowie), gods and monsters (lana del rey), chandelier + breathe me (sia), earnestly yours (keaton henson). ♡ HI, SOCIETY.Age: 27 yoRelationships: Rp availability: yep.
| Sujet: [0/1] someday we will foresee obstacles Mer 16 Nov - 12:44 | |
| (♂) petit ami (depuis presque quatre ans) [Ethan (prénom négociable, nom au choix)], entre 26 et 32 ans (au choix), impliqué dans une association de victimes du terrorisme, travaille au choix dans une ONG prestigieuse ou dans un des organes de l'ONU à NYC. Les études sont au choix, il a pu faire médecine et s'engager en tant qu'interne chez Médecins du Monde ou sans frontières, ou faire Sciences Po/droit humanitaire/ce que vous voulez et partir rapidement sur le terrain, en couple. □ libre
Ethan est le petit ami d'Evie depuis presque quatre ans. Engagé, humaniste, le fils de bonne famille a abandonné une voie royale toute tracée après des études prestigieuses pour s'engager dans l'humanitaire et rendre un peu ce que la vie lui avait offert jusque là. Il découvre l'horreur en Syrie et la rencontre, elle, lueur d'espoir parmi les décombres et la mort : Evie. S'en suit une histoire passionnelle et électrique, totale et facile : elle tombe sous le sens. Il porte en lui un peu d'elle, elle promène en son sein une partie de lui. Habitué aux courbettes de son monde et aux relations avec les filles de son milieu, distantes, hautaines, royales, Ethan découvre une forme d'amour inconnue jusqu'alors. Un amour qui renforce son engagement et lui donne des ailes. Jusqu'à ce qu'elles soient coupées brutalement par l'obscurantisme et l'horreur. Pris en otage par un groupuscule terroriste durant près de quatre mois, ils sont séparés et ne se retrouvent que de façon fugace, pour être les vedettes forcées de films de propagande à gerber et de menaces de mort de moins en moins implicites. Ethan souffre. Il souffre dans sa chair, il souffre dans son coeur et son âme, il se flagelle dès qu'il découvre une Evie affaiblie, marquée, il s'enferme dans une culpabilité acide et des regrets qui le détruisent plus que ne le font ses tortionnaires. Finalement libérés en catimini après que ses parents aient payé la rançon que refusait d'offrir les Etats-Unis (ce qui provoqua un tollé au niveau national), le couple trouve refuge dans les Hamptons, chez les parents d'Ethan et envisagent de se reconstruire. Seulement, ils choisissent des chemins opposés depuis un an : lui s'engage encore plus, plus férocement, avec une abnégation sans pareille quand Evie, plus fragile, trébuche et choisit de tout abandonner pour se préserver. Ils s'éloignent, indubitablement. Ethan ne la regarde plus, ne la touche que très rarement, au coeur de la nuit, quand l'obscurité lui offre des chimères bienvenues d'un avant idyllique mort en Syrie. Evie pense qu'il la méprise mais c'est la culpabilité qui le ronge en réalité. Il était sur le terrain depuis plus longtemps qu'elle, il aurait dû avoir davantage de jugeote, ne pas s'arrêter, ne pas leur offrir l'opportunité de les enlever. Entre eux, la communication est compliquée, glaciale, piquante. Ils s'aiment mais se heurtent, ne se comprennent plus et se font plus de mal que de bien. Et pourtant, ils sont unis à jamais par quelque chose de fort, intense : un traumatisme. L'autre est le seul à qui en parler, à qui avouer ce qui fait mal, qui peut suturer les plaies... - point de vue d'Evie sur Ethan pré et post enlèvement:
06. Entre un diplôme prestigieux et des photos sensibles, émotives, Evie n'eut pas grand mal à se faire embaucher par une célèbre agence de presse, tout en écrivant également des articles de fond, d'analyse, de prise de position, pour un grand journal américaine. Plongée dans l'enfer du conflit syrien pendant trois ans, son idéalisme ébranlé s'est suturé derrière une ambition affirmée. Ne pas se cantonner à un rôle de témoin passif, à cette presse charognarde qu'elle déteste mais aider. Tendre une main, offrir une voix, une présence, de l'amour, rendre un brin de dignité à ceux qui en sont privés. Sa spécialité ? La lie de ce monde. Elle couvre ce que personne d'autre n'a envie de couvrir, elle dévoile ce que le monde souhaite oublier, elle offre un visage et une voix à ceux qui en manquent. Son truc, ce sont les conflits, les guerres, les catastrophes, tout ce qui fait mal, qui sent le sang et la détresse. Tout ce qu'on tait aussi, parfois. Sa première affection (très courte, une sorte de test) l'a fortement ébranlée : Evie a été témoin d'un massacre dans la corne de l'Afrique qu'aucun média n'a jamais relayé, aucun. Elle a pourtant rédigé une dépêche qui n'a intéressé personne dans une région aussi reculée, avec comme victimes les membres d'une tribu quasi-inconnue. Evie a vu des mômes squelettiques se faire charcuter à la machette et l'Occident s'est contenté de fermer les yeux. Il ne lui en a pas fallu plus pour trouver sa vocation et en être certaine. Ce n'est pas rose, ce n'est pas joyeux, ce n'est pas gai. Mais c'est la vie et se voiler la face, c'est trop facile. Dévouée à son métier, Evie ne supporte pas l'étroitesse d'esprit et la mesquinerie d'une bourgeoisie enlisée dans son petit confort à qui elle a envie d'hurler, à qui elle rêve d'expliquer crûment ce que la guerre signifie, comment elle tranche, charcute, explose, éviscère, éventre, égorge, tue, assassine, estropie, handicape, détruit tout des chairs et des âmes. La crise des migrants la tue, le terrorisme la flingue, elle vomit la guerre en Syrie et toutes ces vies volées, le Moyen-Orient sacrifié et ces pays pauvres, en détresse, à l'autre bout du globe que personne n'évoque jamais. Être reporter, ce n'est pas facile. C'est dur pour les nerfs, c'est dur pour le coeur, pour l'âme mais aussi pour les autres, qui voient Evie doucement s'éloigner d'eux, irrémédiablement, dans les abysses ténébreuses qu'il est préférable de ne jamais rejoindre. Personne ne peut réaliser l'étendue des horreurs quotidiennes dont elle a été est témoin, et combien cela marque de façon indélébile. (ça commence ici) Mais là-bas, elle l'a trouvé, lui. Son phare, son amour, son âme soeur, son tout. Ethan. Un homme de bonne famille perdu dans les quartiers rebelles bombardés, occupé à soigner, à nourrir, à aider, à aimer, tous ces gosses sacrifiés pour une cause qui leur échappe. Evie est tombée amoureuse comme on tombe d'une chaise. Brutalement. Douloureusement. Ethan était tout ce qu'elle avait toujours cherché, un homme qui partage ses convictions, passionné et obstiné, une version achevée d'elle-même, une extension de son propre être qui se aurait vécu une enfance moins douloureuse. Il est elle, mais en mieux. Il respire cette assurance qui lui fait défaut, cette autorité qui fait déplacer les montagne et supprimer les barrages et les difficultés. Ethan est un magicien qui rend le monde meilleur, qui vous élève par sa seule présence et elle, elle a été touchée par le divin. Ils se sont aimés au milieu des bombes et des morts, aimés envers et contre tous. Aimés dans le sang, les cendres, les pleurs et les rires aussi, parfois, d'une population qui refuse de capituler. Ils se sont aimés d'une façon branlante et pourtant absolue. Ils ont résisté à tout jusqu'à ce que l'horreur les frappe en leur sein.
07. Tout est flou dans la tête d'Evie. Flou et strident, au goût métallique du sang. Il y a eu cet accident au bord d'une route désertée près de Rakka. Une femme désemparée et des gamins en sang. Ils ont voulu s'arrêter, naturellement. On leur a déconseillé, le chauffeur, l'interprète, tous ont plaidé pour foncer. Cela pouvait être un piège, eux, ils savaient. Mais ils n'ont rien entendu, Evie et Ethan, aveuglés par leurs coeurs lourds d'une guerre atroce et cette volonté inébranlable de venir en aide, de tendre une main amie, de chasser la tragédie derrière un voile d'espoir. La voiture s'est arrêtée et les coups de feu ont retenti, venant d'hommes sortis de nulle part, vêtus de noir, hurlant des insanités qu'Evie commençait à comprendre. Tout est noir, après. Elle ne se souvient que du bruit des balles qui frôlent et déchirent la tôle comme les corps. Elle revoit dans un flash la tête à moitié arrachée de cet interprète qui fut un ami durant deux ans et sent encore le poids de la culpabilité, acide, enserrer son coeur. Puis c'est le vide le plus complet. Ils émergent dans une salle sombre, sales et courbaturés. Mais ensemble. C'est ce qui compte, c'est ce qui les pousse à résister à tout. Leurs mains liées, leurs mots susurrés d'une gorge sèche. Mais ça ne dure pas. Les bourreaux les séparent et ils ne se retrouvent que de façon fugace, pour ces orchestrations macabres. Les films de propagande montrant les prisonniers occidentaux, les revendications toujours plus nombreuses, les menaces de mort, les coups, les privations. La plupart sont des gosses qui jouent à faire peur, des gamins qui portent des armes et distribuent la mort comme d'autres des sourires. L'enfer a duré quatre mois, mais ça aurait pu être quatre ans tant la notion même de temps perd tout son sens dans ces geôles sordides dévolues aux fanatiques. Au début, Evie a essayé de les raisonner, mais on ne peut raisonner des monstres. Elle a tenté d'expliquer qu'elle était venue ici pour aider, qu'elle n'approuvait pas la politique menée par son pays, qu'elle venait justement montrer le sort d'une population civile piégée entre deux feux mortels, mais rien n'y a fait. Et les Etats-Unis sont restés sourds aux appels de leurs ravisseurs : ils ne négocient pas avec les terroristes. Evie n'a pas eu peur de sa propre mort, de sa fin inéluctable, c'est l'idée même de perdre Ethan qui la tuait à petit feu. Il y a eu cette fois, marquée au fer rouge. Une énième vidéo de mise en scène. Lui à genoux dans sa combinaison orange, elle en spectatrice impuissante devant des fanatiques galvanisés. Ils ont menacé une dernière fois de les tuer. De le tuer, lui l'enfant prodige, le fils de bonne famille. Ethan a été arrosé d'essence et Evie se rappelle avoir hurlé comme un animal blessé, convaincue qu'il allait mourir de la plus atroce des façons. Sous ses yeux. Elle a crié jusqu'à en avoir les cordes vocales éraillées, elle a crié jusqu'à ce que les coups lui fassent perdre connaissance. Elle a crié encore à son réveil, sans savoir si Ethan était mort ou vivant, présumant le pire. Mais c'est là qu'ils ont été conduits à la frontière turque, sans explication. Puis escortés jusqu'en Grèce par des miliciens intimidants pour y rencontrer en toute discrétion l'Ambassadeur américain à Athènes. La famille d'Ethan avait payé. Il ne cautionnait pas, cet argent servait à détruire et tuer mais il comprenait. Ils ont été accueillis aux Etats-Unis, pris en charge par un psychiatre de l'armée américaine avant d'abandonner le terrain pour le cocon des Hamptons. Dans la famille d'Ethan, Evie a tenté de se reconstruire. De les reconstruire. Elle y est parvenue, partiellement, en laissant derrière elle tout ce qu'elle fut comme une mue trop douloureuse. Néanmoins, elle l'a perdu, lui, dans la bataille. Cela fait un an qu'ils sont revenus et huit mois que leur relation est au point mort car leurs reconstructions respectives ont pris des chemins divergents. Evie, la fragile Evie, souffre d'une forme assez sévère de stress post-traumatique et pour guérir, pour combattre cette peur qui la dévore, elle s'est séparée de sa vocation qui l'a trahie et s'est dirigée dans un domaine plus superficiel, plus confortable. Un domaine qui lui faisait horreur : la mode. Elle ferme les yeux, elle s'oublie là où Ethan, si digne, a la force de se remettre, de continuer son combat. Il est engagé dans une association de victimes du terrorisme et aide les familles de ceux qui n'ont pas eu leur chance tout en travaillant à mi-temps au siège de l'ONU. Si la famille de son petit ami est un soutien constant, indéfectible, Ethan ne peut plus croiser son regard. Evie croit (à tort) qu'il la méprise mais la réalité est plus compliquée. Tous deux se rappellent un traumatisme douloureux qui fait mal et qui les a brisés, eux et leur couple. Elle souffre de son indifférence de façade, elle souffre de son absence de gestes tendres, de baisers, de regards : Ethan ne la touche plus, sauf dans de rares moments précieux, souvent en pleine nuit, où ils se raccrochent l'un à l'autre comme si rien d'autre ne comptait même si au matin, ils réalisent que ce cauchemar qui paraissait si faux dans le creux de l'obscurité est leur réalité. Malgré la déliquescence d'un amour jusqu'à là invincible, la confusion des sentiments demeure car un lien inviolable les lie à jamais : ils ont vécu la même chose. Seul l'autre est en mesure d'écouter, de comprendre sans un mot, seul l'autre peut apaiser car il connaît cette horreur décrite, il ne peut pas être choqué, blessé, pris d'une pitié qui fait plus mal encore que le reste. Malgré le naufrage de leur si bel amour, ils restent un phare pris dans la tempête d'une relation interdépendante en demi-teinte. Quelque part entre une tendresse infinie, des relents de désir et de culpabilité, de regrets et de souffrance, et parfois, un profond dégoût de l'autre jusqu'à la colère, la haine. suggestion d'avatars : on ne va pas se mentir, je m'en contrefiche en mode yolo. Prenez un avatar avec lequel vous vous sentirez à l'aise et qui correspond à la tranche d'âge, moi, ça m'ira forcément Allez, viens, ça va être bien bien bien bien Le personnage est très libre en dehors de ce que j'ai déjà marqué, il a un caractère fort qui est à définir et tu peux lui inventer ce que tu veux globalement, tant que ces quelques lignes au-dessus sont respectées. Bien sûr, on peut papoter par mp pour voir ensemble Et petit disclaimer, tu peux écrire à je, à tu, à il, au présent, au passé, je prends tout tant que tu ne fé pa dé fote a tout lé maux Petit disclaimer bis, j'aimerais beaucoup que l'on créé ensemble la famille d'Ethan (ou que tu le glisses dans une famille déjà faite si tu trouves ) car ils vivent chez eux et Evie les considère comme sa famille aussi, vue qu'elle en est démunie. Elle en est très proche et j'aurais bien aimé les créer rapidos mais je ne veux pas le faire sans le principal concerné vois-tu |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [0/1] someday we will foresee obstacles Mer 16 Nov - 17:58 | |
| alors là... ce scénario MADE FOR ME par contre, je crois m'être inscrite presque en même temps qu'un autre Ethan, à voir si c'est pour le même role ou non |
| | | Evie Callaghan
Posts : 143 Pseudo : a girl has no name. Id card : alicia vikander, balaclava. Multinicks : lloyd perfect sterling. Inscription : 15/11/2016 Civil status : in a relationship (sort of). Job|Studies + $ : ex-war reporter, wedding photographer $$$. Playlist : hallejullah (jeff buckley), perfect day (lou reed), wild world (cat stevens), people are strange (the doors), a whiter shade of pale (procul harum), bohemian rhapsody (queen), life on mars (david bowie), gods and monsters (lana del rey), chandelier + breathe me (sia), earnestly yours (keaton henson). ♡ HI, SOCIETY.Age: 27 yoRelationships: Rp availability: yep.
| Sujet: Re: [0/1] someday we will foresee obstacles Mer 16 Nov - 18:15 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [0/1] someday we will foresee obstacles Mer 16 Nov - 20:57 | |
| d'accord oui, Ethan est bien stylé, il faut le reconnaitre la compétition ne me dérange pas d'habitude, mais là par contre, en ce moment, j'ai absolument aucun temps pour jouer à la course contre la montre et terminer une fiche en premier, donc je vais laisser le rôle au concurrent |
| | | Evie Callaghan
Posts : 143 Pseudo : a girl has no name. Id card : alicia vikander, balaclava. Multinicks : lloyd perfect sterling. Inscription : 15/11/2016 Civil status : in a relationship (sort of). Job|Studies + $ : ex-war reporter, wedding photographer $$$. Playlist : hallejullah (jeff buckley), perfect day (lou reed), wild world (cat stevens), people are strange (the doors), a whiter shade of pale (procul harum), bohemian rhapsody (queen), life on mars (david bowie), gods and monsters (lana del rey), chandelier + breathe me (sia), earnestly yours (keaton henson). ♡ HI, SOCIETY.Age: 27 yoRelationships: Rp availability: yep.
| Sujet: Re: [0/1] someday we will foresee obstacles Mer 16 Nov - 21:06 | |
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: [0/1] someday we will foresee obstacles | |
| |
| | | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |