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 flirting with madness, madness flirts back. (soren)

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Iggy Goldwyn
babes against bullshit.
Iggy Goldwyn

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MessageSujet: flirting with madness, madness flirts back. (soren)   flirting with madness, madness flirts back. (soren) EmptyDim 20 Nov - 23:50

"Tu ne veux pas lui faire un signe de la main, un sourire, quelque chose ?" Lorsque Soren lève les yeux vers elle, interrogateur, Iggy désigne du menton Miranda, de l'autre côté de la paroi en verre. Qui a les yeux rivés sur eux, sur lui, depuis bientôt une heure. L'observatrice se sachant observée, Miranda fait mine de replonger le nez dans son briefcase. Ce foutu briefcase qu'elle a ouvert sur ses genoux il y a plus de sept longues minutes et une trentaine de secondes - à en croire la montre d'Iggy, à laquelle cette dernière ne cesse de lancer des regards languissants. Ce foutu briefcase qui ne semble jamais vouloir se remplir, jamais se fermer, jamais se barrer de son champ de vision. Alors c'est ça, être un lion en cage. Les griffes d'Iggy pianotent une nouvelle fois sur la table de verre. Moins par frustration que recherche anthropologique : quand exactement est-ce que Soren va finir par tiquer ? Avant que le bureau ne soit vide, elle s'en était lancée le défi, qui lui était originellement paru un jeu d'enfant. Sauf qu'elle se retrouve à cours de temps. Il ne reste plus que Miranda dans l'open space chaotique, et Soren affiche toujours la mâchoire détendue des impassibles. Plus que ce dossier, plus que le fait que le soleil se couche, plus que ce putain de briefcase, c'est ça, qui l'irrite. Soren, imperturbable. Pour faire bonne mesure, elle en rajoute une couche. Fait danser une nouvelle fois ses ongles à la surface de la vitre, un rien plus fort. Juste pour voir. Juste histoire de. Toujours rien. Elle laisse échapper un tsssk agacé. Ondule sur son fauteuil rotatif, réajuste sa jupe, jette un coup d'œil à sa montre – huit minutes, Miranda, huit minutes - décroise les jambes, les recroise. Ce faisant, sa chaise pivote d'elle-même, jusqu'à ce que le genou d'Iggy rentre en contact avec celui de Soren. That's it. En une seconde, elle est sur ses pieds, jette son stylo sur la pile de dossiers étalés entre eux. "Un café ?" Une seconde de plus, et elle a disparu, l'écho de ses talons s'éloignant de leur étouffant aquarium. Dans la cuisine, elle s'attaque à leurs espressos, et si les vibrations de la machine lui mettent les nerfs à vif, l'arôme du café a, lui, un effet apaisant. Se sachant enfin seule, Iggy ferme les paupières et pousse un long soupir dramatique. En ouvrant les yeux, ceux-ci tombent sur une bouteille de Bordeaux, posée sur le plan de travail. Cadeau d'un client, encore orné d'un ruban de plastique. La tentation est forte – Dieu sait que travailler à quelques centimètres de Soren, ses yeux, son souffle, son parfum, son foutu genou demande bien un peu de quiétude liquide. Mais il y a ce maudit concept, 'conscience professionnelle', et la promesse d'un verre quand elle rentre chez elle. Aussi c'est avec deux tasses de robusta qu'Iggy retourne dans la salle de réunion, poussant la porte à l'aide de la hanche pour se faufiler à l'intérieur. Tiens. Miranda est partie. "Faudrait vraiment qu'on achève, je suis attendue ailleurs." Le ton est assuré, sans appel. Le mensonge est invisible. Elle tend une tasse à Soren – la première à avoir été remplie, et donc la moins chaude des deux, y a pas marqué Mère Teresa non plus – et reste là. Debout. Une main sur le dossier du fauteuil qu'elle occupait. L'autre sur son café, qu'elle sirote du bout des lèvres. Parce que la distance rendra la concentration plus aisée. Parce qu'il y a quelque chose dans cette présence, ce genou, qui lui fait grincer les dents.
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Soren Talbot
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MessageSujet: Re: flirting with madness, madness flirts back. (soren)   flirting with madness, madness flirts back. (soren) EmptyLun 21 Nov - 2:17

Soren feuillette un précis, une moue oblique et concentrée en travers de la bouche. Pendant qu'il paraphe un exemplaire (dont les annotations et les biffures surpassent en nombre, et de loin, tout le texte imprimé), il est imperméable aux environs. À commencer par le jour qui décline et le temps qui s'écoule en se moquant bien qu'il le remarque ou non. Et puis il y a son impatience à elle. De temps en temps, il lève le nez et il surprend, du coin de l'oeil, la table qu'elle agace de ses ongles. Jusqu'à maintenant, Soren s'est contenté de ravaler le sourire qui lui grimpe aux lèvres et de reprendre sa tâche là où il l'a laissée. De toute évidence, Iggy Goldwyn aime à lui faire comprendre qu'elle a mieux à faire qu'être là ; ou bien ce travail ne requiert-il pas sa plus haute attention. Si l'idée le taraude, Soren n'y croit pas réellement : elle est exactement comme lui, appliquée, même acharnée. C'est autre chose, mais il n'a pas le temps ou l'occasion de se demander quoi. « Hm ? » C'est à regret que son regard quitte les lignes et se dirige vers Miranda. Elle fait semblant de rien, mais elle n'a définitivement aucun talent pour le mensonge ou pour la feinte. Miranda est une jolie fille – blonde, plus jeune que lui, de peu. Ils se sont mutuellement remarqués et, cependant, c'était hors de question – du moins est-ce ce que Soren a décrété dès le jour de leur rencontre. Alors il n'embarrasse pas Miranda d'une seconde supplémentaire de leurs deux regards combinés, obstinément braqués sur elle comme un intrus dans leur aquarium. « Tu devrais essayer de lui sourire, toi. » Si les mots sont aiguisés comme une pique, le ton de Soren reflète son manque d'intérêt pour leur environnement. Il se fiche d'être observé et, d'ailleurs, il se fiche d'être seul, et là, longtemps après que tous les autres soient partis. Ce n'est même pas la moitié de ce qu'il pourrait sacrifier pour ce job. S'offrir la compagnie d'Iggy, c'est simplement le sel du dossier qu'ils doivent traiter à deux. C'est un défi. Une mise à l'épreuve des avocats seniors. Ils sont aussi ambitieux et capables l'un que l'autre, chacun dans leur domaine. Peut-être l'un plus que l'autre, et c'est probablement (assurément) l'enjeu de la coopération : ou ils s’améliorent, ensemble, ou ils se bouffent entre eux. « Est-ce que tu peux arrêter de... » Le contact est fugace, mais il existe. Et c'est moins l'incident que la réaction de la jeune femme qui écorche un rictus sur la bouche de Soren. Il va lui rétorquer une chose peu professionnelle quand il acquiesce : « Un café. » Elle n'écoute pas, et il secoue la tête, un rire distrait pour accompagner la fuite de l'avocate. Et son regard aussi l'escorte. Longtemps. Longuement. Suffisamment pour que Miranda se sente le devoir de gagner son appartement, sa veste jetée sur les épaules avec un mépris inaccessible aux hommes. Leurs billes se croisent furtivement, puis ils détournent les yeux au même moment. S'il n'était pas si absorbé et si soudain fatigué par plusieurs heures d'une attention soutenue, Soren prendrait le temps de la ménager ou de lui adresser un quelque signe qui soit amical ou aimable. Il n'en fait rien. Il n'a pas bougé d'un millimètre lorsqu'Iggy revient, les mains remplies de café fumant. L'air de rien, Soren s'attarde sur la ligne de sa jupe puis ses pupilles montent jusqu'aux siennes. « Ah oui ? il dit avec tout sauf de l'innocence. Et il a un prénom ou tu n'as pas encore eu le temps de l'inventer ? » Il se cale dans le fond de sa chaise, un sourire plein et satisfait étalé sur les lippes. Ses doigts tripotent l'anse de la tasse mais Soren ne la quitte pas des yeux. « Tu pourrais aussi avouer que, allez, disons... » Il fait mine de réfléchir, ou plus exactement de deviner. « Tu vas rentrer chez toi et te servir un verre, hm ? J'ai raison ? »
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MessageSujet: Re: flirting with madness, madness flirts back. (soren)   flirting with madness, madness flirts back. (soren) EmptyLun 21 Nov - 19:15

Pour se soustraire de celui de Soren, le regard d'Iggy parcourt la table, cette marrée de papier blanc et d'encre noire. Saute des pattes de mouche ordonnée de son collègue à ses envolées graphiques à elle. La somme de travail abattue, force est de le reconnaître, est colossale. Encore heureux. Des heures, enfermés quelque part entre la rue et le bureau, à se partager l'oxygène. Iggy était entrée en salle de réunion les bras remplis de paperasse, les joues pleines de bonnes résolutions. Quatre heures et trois cafés plus tard, sa concentration a foutu le camp, s'engouffrant dans l'ascenseur en même temps que Miranda. Elle voudrait blâmer la condition humaine, personne n'est infaillible, sécheresse oculaire et tout le bordel. Sauf que, toute fausse modestie (dont elle ne s'est jamais réellement embarrassée) mise à part, elle connaît la largeur de ses propres épaules. Elle sait ce qu'elle fait, elle y prend goût, elle ne renonce pas. Peu de faiblesses professionnelles, si ce n'est une, gigantesque, insolente. Affalée dans le siège d'à côté. D'un geste de main agacé, elle balaie cette pensée, n'en aimant pas les implications. La noie dans une grande gorgée de café, absolument brûlant, la seule façon dont elle le boit. Jamais satisfaite que dans l'excès. "Et il a un prénom ou tu n'as pas encore eu le temps de l'inventer ?" L'excès. Raison pour laquelle sa mâchoire se fige un peu trop, son regard brille un rien trop fort, son rire en carton dure légèrement trop longtemps. Elle ignore à quel endroit exactement le bât blesse. Si elle a perdu de sa légendaire, et ô combien crainte, assurance, ou si Soren s'avère être plus perceptif qu'elle ne l'avait cru. Quelques secondes plus tard, la réponse lui tombe au creux de la main. Elle l'envoie aussitôt rouler au sol. "Les deux ne sont pas mutuellement exclusifs," lâche-t-elle en haussant les épaules, le goût du café noir sur sa langue moins amer que la défaite.  Car ses deux amants du jour, l'attendant sagement chez elles, ont bien un nom. Louis Armstrong et Cabernet. Et elle essaie, pourtant, d'éviter de sortir les armes, elle a qui on reproche continuellement de vivre sur la défensive ("Duh. C'est littéralement mon job"). Elle essaie, de ne pas imaginer de la suffisance dans la voix de Soren, de ne pas se sentir vulnérable par le simple fait qu'il l'ait cernée. Elle essaie. "Si tu es en train de me dire que toi, tu n'as rien de mieux à faire de ta soirée que la passer claquemuré au bureau, j'en suis sincèrement désolée." Et si elle joue la carte de l'ennui, de l'appel du grand air, il y a l'entièreté de son body language pour la contredire. Ses réactions, son agitation, jamais invoqués que par lui, jamais en marche que lorsqu'il orbite. Une fois le dossier suffisamment avancé pour ne plus faire appel à 100% de son attention, il avait bien fallu que la fraction délaissée aille s'ancrer ailleurs. C'est les Hamptons, se répétait-elle, au fil des jours. C'est le retour en province, là où les options sont minces, qui grignote son impassibilité, son gel. Des hommes comme lui, à Washington, elle en bouffait au petit-déjeuner. C'est les Hamptons. Car c'est plus facile à avaler que l'alternative. "Je crains que tu n'aies utilisé toutes mes compétences, Talbot. Pour le reste, tu devrais t'en sortir comme un chef." Le ton est légèrement grinçant, car elle n'a pas pour habitude d'allier sincérité à compliment. Pas avec lui. "A moins que tu n'aies d'autres questions ?" Interrogation seulement posée car elle sait que la réponse est non, qu'elle a donné son expertise sur tous les points qui la requéraient réellement. Interrogation seulement posée car elle veut être irréprochable, s'en aller et non fuir.
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