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 You're like a powerful drug. ♥ (Evie & Ren')

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MessageSujet: You're like a powerful drug. ♥ (Evie & Ren')    You're like a powerful drug. ♥ (Evie & Ren')  EmptyMer 16 Nov - 16:50


You're like a powerful drug.
Evie & Renata
 
Cela fait maintenant près de huit longues années que tu as officiellement commencé ta carrière de mannequin et de modèle photo, autant dire que tu en as parcouru du chemin, tu n'as plus rien à voir avec cette gamine timide qui tentait tant bien que mal de se décrisper devant l'objectif, tu n'avais plus peur, de rien, de personne, tu fais le métier de tes rêves et tu es pleinement épanouie. Tu es devenue une vraie professionnelle, de nombreuses marques cherchent à s'attacher tes services, le plus souvent pour promouvoir un nouveau parfum ou de la lingerie sexy, il arrive même que tu te retrouves à tourner des pubs pour des produits de beauté, mais tu aimes moins ça.
Aujourd'hui c'était un grand jour pour ton agence, elle venait d'atteindre le cap fatidique des dix ans d'existence, une date à marquer d'une pierre blanche, d'ailleurs une grosse soirée allait être organisée pour la postérité, une fête à laquelle toutes les personnes bossant de près ou de loin pour l'agence étaient conviées, autant dire que ça allait être un sacré bordel et tu t'en réjouissais grandement d'avance. Tu allais y voir des visages que tu aimes bien et que tu ne vois malheureusement pas assez souvent à ton goût, notamment celui de cette jolie brunette qui commence à hanter ton esprit depuis plusieurs semaines, cette photographe au charme ravageur et à l'esprit ravagé, celle dont tu es secrètement en train de t'éprendre.
Pour l'occasion, l'agence avait cessé toutes formes d'activité dès seize heures et toutes les personnes s'y trouvant furent gentiment poussées dehors afin de commencer les préparatifs de la grosse soirée des dix ans. Tu étais donc rentrée chez toi, tu t'étais fait couler un bon bain pour te détendre, accompagnant ce moment de détente avec un bon joint fraîchement roulé... Autant dire que tu étais fin prête à faire la fête ce soir, tu allais te choisir une jolie robe rouge qui mettait en valeur tes jambes et tu traînassais finalement devant la télé en attendant l'heure fatidique.
Il devait être dix-neuf heures cinquante lorsque tu quittais ton appartement afin de te rendre à l'agence, tu arrivais sur place en même temps qu'une bonne partie des autres personnes et tu te plongeais directement dans l'ambiance, enchaînant deux shots de vodka et tu commençait alors à te déhancher sur la piste de danse, la soirée ne faisait que commencer !
Au bout d'une bonne heure, tu décidais de sortir rapidement dehors, un verre de champagne dans une main, un joint dans l'autre. Tu allais t'abriter dans une petite ruelle juste à coté de l'agence, pensant que personne ne pourrait te voir... Tu tirais une première latte avant de porter la coupe de champagne à tes lèvres, tu soufflais un peu avant de retourner à l'intérieur, la soirée tenait toutes ses promesses et tu te doutais bien que la nuit allait être courte, trop courte...
     


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Evie Callaghan
Evie Callaghan

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Pseudo : a girl has no name.
Id card : alicia vikander, balaclava.
Multinicks : lloyd perfect sterling.
Inscription : 15/11/2016
Civil status : in a relationship (sort of).
Job|Studies + $ : ex-war reporter, wedding photographer $$$.
Playlist : hallejullah (jeff buckley), perfect day (lou reed), wild world (cat stevens), people are strange (the doors), a whiter shade of pale (procul harum), bohemian rhapsody (queen), life on mars (david bowie), gods and monsters (lana del rey), chandelier + breathe me (sia), earnestly yours (keaton henson).


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MessageSujet: Re: You're like a powerful drug. ♥ (Evie & Ren')    You're like a powerful drug. ♥ (Evie & Ren')  EmptyMer 16 Nov - 17:31

Elle se demande ce qu'elle fiche ici, Evie, au coeur de cet océan de luxe, de rires qui sonnent faux, de courbes sublimes et apprêtées. Elle est là, adossée contre un mur près du buffet qu'elle n'a pas touché, le ventre noué d'un malaise qui appelle toujours l'angoisse en renfort. Evie a bu. Trop. Elle n'en a pas l'habitude, elle ne décèle pas dans l'alcool une saveur qui délecte son palais et n'en comprend pas l'intérêt. Sauf ce soir. Ce soir, elle s'est saisie gracieusement de toutes les coupes à sa disposition dans un sourire fugace et un merci murmuré, le mot que personne ne semble connaître ici, chez les jolis nantis. Elle a bu pour se donner du courage, pour affronter cette banale soirée professionnelle au sein de laquelle elle ne se reconnaît pas. Elle a bu pour faire taire ses doutes et ses démons, pour ne pas vaciller en public et vomir aux pieds de ces inconnus tout ce qu'elle dissimule en elle. Evie est lumineuse généralement, mais ce soir c'est difficile et jamais elle ne s'est aussi peu sentie à sa place, dans un métier qui ne lui correspond pas, dans un monde pas fait pour l'accueillir. Elle, elle vient d'en bas, elle ignore la différence entre la soie et le taffetas, un Bordeaux et un Bourgogne, Guerlain ou bien Chanel. Elle sait par contre l'odeur métallique du sang et le goût, âpre, de la peur sur la langue. C'est dans ces instants fugaces qu'elle regrette d'avoir abandonné, même si c'était pour sauver sa peau. Elle ronge son frein, elle broie du noir et enchaîne les verres, douloureusement, lorsque la seule silhouette amie de cette pièce s'éclipse. Renata. La blonde volcanique disparaît de son champ de vision et Evie sent un poids comprimer ses poumons, celui de l'angoisse qui l'assaille. Elle réfléchit un quart de seconde seulement, tétanisée par la peur subite de vivre l'un de ses cauchemars éveillés symptomatiques, et fouille sa pochette à la recherche d'un Xanax qui disparaît entre ses lèvres. C'est le second, mais de ce minuscule détail elle ne se rappelle pas et peu importe. Elle raccroche des doigts-serres autour de son verre et le termine d'une traite en cherchant un visage ami dans cette foule compacte. Une jeune fille lui sourit, au loin, et elle reconnaît l'une des nouvelles étoiles montantes de l'agence, une môme aussi sûre d'elle qu'un oisillon. Evie hésite, mais elle est trop entourée, la gosse, et ce n'est pas d'elle dont elle a envie. C'est de Renata, qui sait si bien chasser son angoisse. Elle est comme un remède, un pansement qu'elle rêverait de coller contre son coeur dès qu'elle le sent convulser comme un dératé. Et c'est auprès d'elle que ses pas la mènent, automatiquement, inconsciemment, sans même le comprendre. Elle se laisse porter et ne réalise qu'à l'extérieur, sous le froid mordant, où elle se dirige. Elle la cherche. Ses yeux de chat furètent partout autour d'elle avec l'empressement hâtif d'un battement d'aile effréné et à l'intérieur, c'est le bordel. Elle entend des voix qui n'existent pas, le bruit de détonations fantômes qui lui coupent le souffle. Bientôt, elle les verra, et il sera trop tard pour repousser la crise. Evie le sait. Ou quelque chose le sait, au fond d'elle, un instinct de préservation jamais détruit qui la pousse en avant, qui la pousse vers elle. Un éclat doré apparaît enfin dans son champ de vision et les injonctions en arabe se taisent quelque peu, avant de disparaître tout à fait lorsque le visage de Renata se dessine devant elle. Mais son rythme cardiaque est loin de décroître, porté par une autre forme de stimulation bien connue... Evie vacille sur ses longues jambes trop fines qui la portent à peine et se raccroche au poignet de sa blonde, un sourire fugace flottant sur ses lèvres pleines. Tu es si jolie, Ren, qu'elle aimerait prononcer. Merci d'être là. Merci d'exister. Mais les mots restent coincés à l'intérieur et elle se contente de froisser son nez d'inconfort lorsque les effluves d'un joint viennent chatouiller ses narines. « Tu nous fuis ? » C'est un tu me fuis, qu'il faut lire entre ses lèvres. Elle demande ça avec sa douceur habituelle, celle qui jure tant avec la chaleur naturellement suave de sa voix. Sa question est idiote, joviale, c'est une question d'ivresse et à la fois de soulagement. Celui de l'avoir retrouvée. Evie dérobe enfin le verre de Renata, sans rien demander, pour le porter à ses lèvres, dans une vague tentative de s'offrir une contenance. Renata est un soleil tel qu'à ses côtés, elle se sent encore plus terne.


Dernière édition par Evie Callaghan le Mar 22 Nov - 13:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: You're like a powerful drug. ♥ (Evie & Ren')    You're like a powerful drug. ♥ (Evie & Ren')  EmptyMer 16 Nov - 19:57


You're like a powerful drug.
Evie & Renata
 
Tu n'as jamais connu le grand amour de ta vie, ni même l'amour à vrai dire, c'est souvent ce qui se passe lorsqu'on s'affiche comme étant une célibataire endurcie et que l'on demande systématiquement aux gens avec qui on passe des nuits torrides de partir au petit matin sans faire de bruit. Pourtant, tout au fond de toi, tu as l'âme d'une romantique, tu crois en l'âme-sœur, tu crois qu'un jour tu feras une rencontre qui allait totalement bouleverser ta petite existence bien rangée. On pourrait croire qu'avec la centaine de jeunes femmes que tu as accueilli jusque là chez toi tu aurais pu tomber dessus, et pourtant... La vérité c'est que sans même rechercher le grand amour tu continues d'espérer, mais d'espérer quoi ? As-tu réellement besoin de ça au fond ? Tu fais le boulot de tes rêves, ta famille roule sur l'or, tu es totalement épanouie... Non... Il te faut bien plus que cela au fond, tu as besoin, mais tu ne t'en rends pas encore vraiment compte, ou bien tu n'arrives pas à mettre de mots sur ces sentiments qui naissent en toi, des sentiments qui semblent étroitement liés à la présence d'une jeune femme à tes cotés, une jeune femme bien plus ténébreuse et mystérieuse que tu ne le seras jamais, pourtant Dieu sait que tu n'es pas du genre à t'étendre sur ta vie et que tu aimes également garder une certaine part de mystère. Cette jeune femme aux cheveux sombres, à l'esprit noir, au passé obscur et à l'avenir incertain, une jeune femme que tu n'arrives pas à cerner, ce qui la rend étrangement plus attirante à tes yeux, une jeune femme qui n'est pas libre, mais qui n'est pas autant prise qu'on pourrait le croire. Si tu étais une psychopathe, tu  aurais un grand tableau blanc chez toi, un tableau blanc avec une jolie photo d'elle en plein centre, une photo entourée de points de petits points d'interrogations... Oui, cette femme est un mystère absolu. Tu étais parvenue à croiser son regard à deux ou trois reprises depuis ton arrivée à la fête des dix ans de l'agence mais tu n'étais jamais parvenue à trouver le bon moment pour aller la voir, si bien que tu décidais de t'éclipser quelques petites minutes afin de t'aérer un peu l'esprit, le temps de fumer un joint, toute seule, plongée dans cette solitude que tu apprécies tant certaines fois...
L'air était frais et humide, il avait visiblement plu durant quelques minutes depuis que tu étais entrée dans l'agence et cela ne te dérangeais pas, bien au contraire. Tu fais partie de ces gens qui aiment la pluie, sauf lorsque cela perturbe tes projets d'aller te faire une virée à bord de ta moto...
Tu fumais tranquillement ton joint, bien installée contre le mur d'une ruelle que tu connaissais par cœur à force de venir t'y droguer entre deux séances photos, ta coupe de champagne dans l'autre main, t'imprégnant de ce silence qui valait vraiment de l'or, un silence qui ne dura hélas pas assez longtemps, un silence qui fût remplacé par une présence toute aussi précieuse au fond... Tu lui souriais, tu étais ravie de la voir en réalité, ravie de pouvoir lui parler au calme et non au milieu de tout ce vacarme...  Tu ne bronchais pas lorsqu'elle s'empara de ta coupe de champagne, ton sourire allait même s'intensifier tandis que tu te rapprochais d'elle afin de lui déposer un doux baiser sur la joue. "J'avais juste besoin de souffler un peu... L'ambiance est géniale mais cette chaleur est à la limite du supportable..." Tu tirais une nouvelle latte de ton joint avant de le lui tendre, ne sachant pas vraiment qu'elle allait pouvoir être sa réaction. "Je suis vraiment contente de te voir Evie ! J'ai hésité à venir te parler tout à l'heure mais tu semblais bien occupée avec l'autre photographe !" Tu retournais t'adosser contre le mur, ne quittant jamais la jolie brunette du regard.


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Evie Callaghan
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MessageSujet: Re: You're like a powerful drug. ♥ (Evie & Ren')    You're like a powerful drug. ♥ (Evie & Ren')  EmptyMer 16 Nov - 22:57

Evie fixe Renata de son regard plus doux qu'un pétale de fleur, rendu brillant par l'alcool, sans lâcher son poignet. Ses yeux coulent de ses opales à ses traits ciselés à la perfection et elle se demande pourquoi. Pourquoi elle la cherchait, pourquoi elle lui fait cet effet-là, pourquoi elle. Pourquoi elle pour chasser les nuages, pour tuer les démons, pour offrir à son âme craquelée un instant de repos ? Pourquoi ? Elle ne comprend pas, Evie, elle ne se comprend vraiment rien de ce qui danse en elle et éclot sans qu'elle n'ait rien demandé. Ce n'est pas une surprise pourtant, elle est dépendante des autres. De tous les autres. Elle a besoin de coloniser son entourage, de raccrocher à eux sa vieille âme fatiguée et d'attendre d'eux un tour de magie qui ne vient jamais tout à fait. Evie les aime, elle se plie en deux, en quatre, en mille pour leur plaire, elle offrirait sa chemise et même son compte en banque sans ciller pour aider et elle tend la main, toujours. Mais ça n'est jamais comme ça. Jamais aussi viscéral, même avec ceux qui gravitent depuis quelques années dans son monde, assez pour en connaître les zones d'ombres les plus recluses, les plus douloureuses. Renata ne sait rien, ou presque, et c'est aussi ça qui lui plaît. A ses côtés, elle peut se réinventer, s'essayer autrement, moins grave, moins triste, moins terne. Bien sûr, ça ne fonctionne pas toujours mais souvent, la blonde la transporte dans son monde. Un univers pétillant, coloré, aventureux, où elle n'a pas sa place. Evie se surprend à anticiper leurs rendez-vous professionnels et les pauses café qu'elles s'octroient. Elle appréhende même, parfois, que Renata ne vienne pas, qu'elle annule ou qu'elle soit d'une indifférence qui blesse autant qu'un poignard. Et cette forme de dépendance, est nouvelle chez elle. Sans réussir à y mettre un mot, une sensation, Evie sait qu'elle n'est pas anecdotique, que ce n'est pas le manque d'une amie qui la tiraille parfois. Pourtant, ce sont les courbes masculines qui la renversent, c'est le corps d'Ethan qui a toujours su la transporter au firmament, la faire frémir, gémir, vibrer. Elle aime se sentir minuscule contre son corps massif, elle aime son odeur musquée et la barbe qui la chatouillait, avant, lorsque les baisers empressés étaient légion. Elle aime même ses cicatrices, ses chairs boursouflées qui rappellent les siennes et qu'elle cajole avec préciosité comme pour chasser les souvenirs qui y perlent désespérément. Elle l'aime, lui, malgré tout, son absence, ses silences, cette indifférence et leur mort programmée. Parce qu'elle est comme ça, Evie. Elle aime pour toute la vie, elle est dotée d'un coeur carnivore, qui bouffe tout dans son grand trou noir et n'oublie rien. Ce serait facile pourtant, d'avoir une mémoire d'ordinateur à la place du coeur et de pouvoir parfois défragmenter et tout effacer pour mieux recommencer. Mais Evie, qui a tant manqué d'amour, ne sait pas désaimer. C'est ainsi. Alors elle est confuse, ce soir, avec l'alcool qui échauffe ses sens et la peau tendre de Renata juste sous la pulpe de ses doigts. Ça l'élance, de la sentir si près d'elle et elle réalise un peu tardivement que ses opales sont rivées sur ses pulpeuses teintées de rouge. Elle suit leur ballet avec attention tandis qu'elles s'agitent pour former des sons, des mots. La Terre à Evie. Mais ses pieds sont loin du sol, ils flottent sur un nuage d'alcool et d'abandon, de Xanax et de champagne. Elle se sent légère, Evie, assez légère pour flotter loin de son trouble et loin de ce qui la tue à petit feu. Elle ne pense plus à rien, à l'appartement paternel ou aux hommes de Daesh. Elle ne pense qu'au goût des lèvres de Rena et ses joues brûlent sous les pensées incohérentes de son esprit embrumé. Ressaisis-toi, susurre sa conscience droite comme un i, qui n'a jamais failli ou si peu. Alors elle se concentre sur le flot de paroles de la blonde et tente d'en attraper quelques unes à la dérobée pour s'y raccrocher, pour répliquer sans avoir l'air trop... distraite. « Mark ? Oui, il connaissait mon travail... avant. » Elle est désarçonnée, Evie, et sa voix de velours perd en intensité alors qu'elle sent son corps retrouver pied, littéralement. Mark Keating a évoqué avec elle certaines de ses photos qui avaient remporté, dans ce qui lui semble une autre vie, le prestigieux prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre. Il n'a pas réalisé l'inconfort d'Evie, les larmes au bord des yeux et cette affreuse sensation de vertige. Il ne sait pas. C'est innocemment qu'il a demandé pourquoi une reconversion aussi... drastique. Pourquoi la mode. Pourquoi. Elle a bafouillé, gommé sa panique derrière un sourire mal armé avant de s'éclipser dans l'ombre du buffet, dans l'ombre d'un mur. C'est dans ces instants qu'Evie regrette sa taille. Elle est grande, comme un roseau, et son mètre soixante-dix-huit correspond si peu avec son visage poupon ou sa volonté de se fondre dans le décor. Elle n'est pas faite pour être repérée de loin. Sauf lorsqu'elle le veut. Sauf lorsque ce sont les yeux de Renata qui la cherchent. « Je suis contente aussi... je me sentais un peu... seule. » ose-t-elle confier dans un murmure caressant. Seule au milieu de la foule, c'est un sentiment que peu comprennent mais qu'elle a longtemps expérimenté.


Dernière édition par Evie Callaghan le Mar 22 Nov - 13:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: You're like a powerful drug. ♥ (Evie & Ren')    You're like a powerful drug. ♥ (Evie & Ren')  EmptyMer 16 Nov - 23:59


You're like a powerful drug.
Evie & Renata
 
Tu as entendu parler à plusieurs reprises du passé de la belle Evie, et ce même si vous évitez généralement d'aborder ce genre de sujets sensibles lorsque vous êtes ensemble, préférant de loin discuter de choses légères et agréables, vous ne vous prenez pas souvent la tête toutes les deux, vous êtes si différentes et si semblables à la fois, mais ce qui est certain c'est que tu n'envies pas du tout sa vie, son histoire, son passé... Il faut bien admettre que ça te mettais assez mal à l'aise d'imaginer ce qu'elle a pu endurer, tu ne pouvais pas t'empêcher de se mettre à sa place, d'essayer de ressentir à quel point elle a pu en baver durant ces longs mois, et durant les années qui ont suivi. Tu déjà surprise à penser qu'elle avait fait ses propres choix, qu'elle aurait pu éviter cela, mais tu serais bien mal placée pour lui reprocher d'avoir pris des risques, tu en prends chaque jours et tu as déjà frôle bêtement la mort à une ou deux reprises en t'adonnant à des sports extrêmes. La vie ne vaut pas vraiment le coup d'être vécue si on ne prend pas le moindre risque, et pour le coup tu respectais sincèrement Evie. Evie c'est une femme si forte, bien plus forte que tu ne le seras jamais, elle s'est battue pour ses idéaux, elle a côtoyé l'enfer sur terre et en est ressortie bien amochée. Étrangement, tu estimes que son passé tumultueux la rend encore plus intéressante, ça change de toutes ces bimbos et toutes ces femmes qui se contentent de se plonger dans une routine, ne sortant jamais de leur zone de confort ou à de très rares occasion.
Tu ne la connaissais pas depuis si longtemps au fond, cela fait à peine plus d'un an que vous bossez ensemble, mais c'est bien la première fois que tu t'attaches autant à ton photographe attitré, ça te fais aussi peur que ça te fais du bien au fond, tu ne sais pas vraiment quoi en penser mais tu sais que tu prendras la bonne décision le moment venu, encore faut-il que l'occasion se présente à toi.
Ce soir, tu te tenais devant une Evie plus fébrile qu'à l'accoutumée, tu pouvais aisément sentir qu'elle n'était pas tout à fait dans son assiette mais qu'elle s'efforçait de faire bonne figure, tu ne connaissais que trop bien cela, tu comptais bien la soutenir, non pas par devoir, mais par envie. Tu n'avais clairement pas l'intention de la lancer sur son ancien travail, tu savais à quel point cela pouvait la mettre mal à l'aise et tu allais t'empresser de changer de sujet de discussion, faisant preuve d'un peu de douceur à son égard en venant t'approcher d'elle, passant tes deux bras autour de sa taille et la serrant affectueusement contre toi. "Tu n'es pas seule Evie, je ne te lâches plus de la soirée désormais, tu vas m'avoir sur le dos jusqu'au bout..." Tu rigolais doucement et tu prolongeais longuement cette étreinte, tu mentirais en prétendant ne rien ressentir à cet instant précis, son parfum était enivrant, le simple contact de vos deux corps te plongeait dans un état de bien-être, non, tu n'allais plus la lâcher de la soirée...  Tu terminais finalement ton joint et l'écrasait au sol. T'as fini tout le champagne ? Je crois qu'il va nous falloir d'autres verres ! Tu la prenais alors par la main, la guidant vers l'entrée de l'agence, fin prête à passer une excellente soirée en si bonne compagnie.




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MessageSujet: Re: You're like a powerful drug. ♥ (Evie & Ren')    You're like a powerful drug. ♥ (Evie & Ren')  EmptyMar 22 Nov - 14:53

Le vent souffle toujours dans les Hamptons, dès que tombe le manteau de la nuit et Evie en vacillerait presque, emportée par les rafales comme les vagues. Mais malgré la fraîcheur nocturne, malgré les mèches folles qui obstruent fébrilement sa vision, elle est ancrée dans la réalité comme rarement. Elle ne pense ni au passé, ni au futur. La crise d'angoisse qui menaçait de l'emporter dans une nouvelle déflagration semble apaisée et même l'absence douloureuse d'Ethan s'estompe doucement. Doucement seulement car Evie le sait à New York, comme chaque semaine. Elle le sait loin d'elle en permanence et lorsque la distance physique s'invite entre eux comme un trouble-fête supplémentaire, elle a mal. Elle a mal sans lui, elle a mal de lui. Elle a mal des doutes qui l'assaillent inlassablement, de perdre foi en lui, en eux, de savoir sa confiance inviolable en lui diminuer sous les coups des questions sans réponse, du silence, des et si tranchants. Et s'il était avec une autre ? Et s'il était avec une autre, chaque semaine ? Et si cette autre le rendait heureux, d'un bonheur qu'elle n'est plus capable de ressentir, ni de lui offrir ? Et si c'était pour le mieux ? C'est peut-être ça, le véritable amour, le plus fort, le plus pur. Laisser partir, même quand on ne veut pas, même quand on se raccroche si fort que l'on pourrait s'y briser les phalanges. Il reste ça, quelque part dans sa tête, la présence fantomatique d'Ethan que combattent vaillamment les bulles euphoriques de champagne et les molécules doucereuses du xanax. Mais le reste disparaît derrière ses opales désireuses et le spectacle insoupçonné dont elle se gorge. Le vent picore la nuque de Renata, semant derrière lui, sur la peau à la douceur de pêche qu'elle imagine, des frissons aux allures de flocons de neige. Rares, précieux, si jolis. Et elle, elle est là, fascinée par les détails qui n'intéressent personne. C'est toujours ainsi, Evie est attentive à tout, tout le temps, elle a appris très tôt à percevoir la beauté dans ses plus minuscules recoins pour supporter une vie qui en semblait dénuée. Mais elle n'est jamais aussi focalisée sur ces petits riens que sous influence, ici de l'alcool. Elle est à la fois consciente de tout, elle éprouve la sensation d'appartenir à quelque chose d'immense qui fait sens et à la fois... elle se sent amorphe, apathique avec des jambes en coton et un coeur au ralenti. C'est l'étreinte de Renata qui brise les geôles de la poupée brisée et si Evie se tend à son contact, ça ne dure qu'un instant. Là encore, question d'habitude d'une môme qui n'a pas connu l'affection parentales, l'apprentissage de la tendresse et des mots doux qui l'accompagnent. Les bras de son amie se referment sur sa taille fine et elle sent distinctement ses courbes juste contre les siennes. La rondeur de sa poitrine, la pointe de ses hanches, ce n'est rien, rien qu'elle n'ait jamais connu avec ses proches et pourtant, Evie ne sent plus la morsure du froid. Une vague de chaleur pointe dans son ventre qui palpite et elle referme à son tour ses bras autour de Ren, laissant ses doigts découvrir la cambrure de son dos dénudé. Elle ferme les yeux l'espace d'une seconde et le monde tourne, accentuant une sensation paradoxale de sécurité et de vertige. Auprès d'elle, si solaire, le malheur s'efface... remplacé par le goût enivrant du danger. Un danger sans nom, ni forme, aveugle et constant, qui porte l'odeur de sa peau, le timbre de sa voix. Evie ne connaît pas le goût de la tentation, elle si droite, si sûre de ses sentiments et de sa loyauté indéfectible, mais elle reconnaît entre mille celui du danger, particulier sur la langue, sans savoir qu'ils sont étroitement liés. Ren la rassure et ça lui plaît et l'agace en même temps. Elle en a besoin mais déteste être cette fille, l'oisillon fragile qui persiste à tomber du nid malgré les soins qu'on lui prodigue à chaque fois. Elle hoche la tête et ressent le besoin impérieux de briser la tension qu'elle sent grimper, électrique. « Tant que tu ne te promènes pas littéralement sur mon dos, je prends. » L'humour comme bouclier. Un bouclier de papier, poreux et inutile. Evie se détache finalement, presque à contre-coeur, de ce simple geste qui la laisse groggy, à la fois mieux et moins bien. Ethan est toujours là, quelque part, plaie ouverte, épine dans le coeur, mais la Syrie a disparu derrière les sourires étincelants de Ren, la chaleur de son corps contre le sien, la douceur de ses gestes. C'est ça, leur malédiction : Ethan est celui qui lui rappelle le plus son cauchemar, leur cauchemar. C'est la raison de leur malheur mais aussi de leur couple toujours debout malgré tout. Ils n'ont personne d'autre quand le coeur est trop lourd, personne d'autre pour en parler, pour se livrer, pour pleurer. Ren finit son joint sans qu'elle ne daigne y toucher et Evie serre fort sa main minuscule entre ses doigts fins. Elle laisse la belle guider sa silhouette évaporée jusqu'à l'intérieur, au milieu de la foule.

Dans la salle de réception, tous les regards convergent vers elles. Vers elle plutôt, sa blonde qui rayonne et qui a le don d'attirer tous les regards sans ne rien faire. C'est plus fort qu'elle, c'est ce qu'elle dégage qui aimante les hommes... et les autres aussi. Evie tente de se faire souris, une esquisse avenante vissée sur ses lippes. Elle attrape deux coupes sur un plateau et en tend une à Ren. Une qui devient deux, puis quatre, puis cinq. Elle sent ses joues échauffées et sans doute teintées de rose et dévisage de son regard gourmand les prunelles brillantes de Renata, où se mêleraient presque les effluves de champagne. Elle laisse échapper un éclat de rire, bref et vivant, aussi vif qu'une des bulles qui pétillent dans leurs verres devant ce tableau émouvant. Elle est encore plus jolie comme ça, Ren, drapée de l'insouciance de la boisson ou alors c'est l'insouciance qu'elle ressent elle-même, aussi légère qu'un papillon, qui se reflète sur les traits délicieux de son amie. Evie l'ignore mais elle se sent bien. Vraiment, vraiment bien, avec cette agréable impression de ne plus être elle, de s'être laissée au sol pour prendre de la hauteur comme un ballon de baudruche ou cette fille plus légère que l'air dans le dernier burton. C'est agréable, ce lâcher-prise. C'est agréable d'agir en spectatrice et non plus en actrice, d'observer une scène de loin sans se soucier de ce qui s'y passe. Evie a oublié les autres, tous les autres. Ils sont fondus dans le décor, même leurs voix ne portent plus jusqu'à elle. Il n'y a que la sensation du verre entre ses doigts, toujours remplacé par un autre, et la proximité de Ren qui lui semble réelle. Le reste n'a pas d'importance. Rien n'a d'importance. « J'ai envie de danser. » Sa voix éraillée, naturellement douce, a passé la seconde, voire la sixième et revêtu un habit espiègle qu'on ne lui connaît peu. La danse, c'est toute sa vie. Mais pas en public, jamais en public, elle a toujours honni les spectacles et les familles rassemblées (sauf la sienne) pour venir observer des enfants mortifiés à l'idée de décevoir. Elle n'aime les danses latines qu'à deux, jamais pour une audience et elle n'oublie la pression sociale qu'en petit comité, entre amis. Ou sous influence, il semblerait. « On danse ? » Ordre ou supplique, elle n'a pas su se décider.
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